Fullmetal Alchemist
YAY.
Bon, pour un premier article, on va frapper fort, on va attaquer du lourd, et par cela j'entends "l'une des choses que j'aime le plus au monde, avec les lasers et les cookies." Et quand tu sais à quel point j'aime les lasers et les cookies, tu ne peux qu'être impressionné.
Fullmetal Alchemist, FMA pour les intimes, est donc un manga d'Hiromu Arakawa prépublié par Square Enix au Japon en 2001 tout d'abord. La série débarque au pays du vin et des vaches (chez nous, quoi) aux éditions Kurokawa en 2011. Le manga fait au final 27 volumes. Mais FMA c'est aussi deux séries d'animation, deux films, des OAV, pleins de jeux vidéos, et tout plein de romans. FMA les gens, c'est la 3ème série de mangas la plus vendue en France, derriére Naruto et One Piece.
Bref, FMA, ça déchire des chiots et ça en fout partout.
Vous trouvez la comparaison violente ? Ce n'est rien en comparaison de ce que va vous balancer ce manga dans la tête.
Mais de quoi ça parle ?
L'histoire se déroule à Amestris, un pays moins rose et gentil qu'il n'en a l'air, dans lequel est pratiqué l'alchimie. Mais attention, pas l'alchimie classique genre "on fait des potions". Ici, on synthétise la matiére pour faire plein de trucs. Genre faire jaillir des lances du sol.
T'as vu, ça en jette.
Et donc cette alchimie est régie par plusieurs "régles", notemment celle de l'échange équivalent mais c'est chiant à décrire donc vous verrez bien en lisant le manga. Et parmis ces régles, on dit qu'il ne faut pas essayer de créer un être humain. Sauf que la maman des frères Edward et Alphonse Elric est morte, et les petiots ça leur fout un peu la rage. Donc ils se disent "Fuck it, on va transmuter maman pour qu'elle nous fasse à manger, j'ai la dalle bordel." Sauf que leur truc foire lamentablement. Et du coup Edward perd sa jambe et Alphonse son corps entier. Tu te dis "Elle est revenue la maman, au moins ?"
Oui. Mais elle ressemble à un plat de spaghettis carbonara.
Y a pas d'autres mots.
Donc Edward se dit "Oups, j'ai merdé". Et il sacrifie son bras droit en échange de l'âme de son frère, qu'il balance dans une armure. En gros son bro devient un monstre de métal qui peut plus pioncer, et lui il se fait greffer un bras et une jambe mécanique. Et toi tu comprends le titre du manga. Et donc leur objectif c'est de retrouver leurs corps et pour ce faire, utiliser la pierre philosophale (rien que ça).
On suit le voyage des deux frères à travers le pays et c'est vachement cool. Parce que toi, lecteur innocent, tu te doutes bien que ça va pas être simple et qu'au bout d'un moment la quête de la pierre deviendra un peu secondaire.
Mais qu'y-a-t'il de si bien avec FMA ? Si ce n'est son character design qui en jette, les thématiques profondes qu'il aborde, le dessin qui s'améliore au fil des tomes pour devenir splendide, le scénario bien construit ou la multitude de personnages "secondaires" qui sont en fait vachement importants ? Tellement que la fin de l'histoire les réunis tous ?
Ben voila, t'as eu ta réponse. 27 tomes, tu sais quoi faire. Mais je vais pas m'arrêter la. En fait, comme dit plus haut, FMA c'est aussi deux séries d'animation. Comme tu es un fainéant et que tu sais peut-être pas lire, tu vas te ruer sur des sites illégaux pour te procurer les épisodes. Mais par quelle série commencer ?
La prémière se nomme "Fullmetal Alchemist". Sisi, j'te jure. Et le truc c'est que, mis à part les premiers épisode, elle ne suit pas le moins du monde le manga et nous offre donc une histoire alternative avec un scénar... Moyen. Honnêtement, regardez-la pour la forme mais n'en attendez pas trop.
Sortie vers la fin du manga, "Fullmetal Alchemist : Brotherhood" suis cette fois-ci à la lettre son histoire originelle. La série s'offre en plus une animation splendide, des openings et des endings supers et une OST d'Akira Senju qui envoie du pâté de campagne 100% bio sur des otaries en chaleur. Rien que ça.
Ma préférence va, vous vous en doutez, à la seconde, qui retranscrit bien mieux l'ambiance du manga selon moi.
L'univers global de la série est vraiment très bien développé, le fond est mature, les personnages meurent pour de vrai, pas comme dans un DBZ enfantin. NE ME FAITES PAS DIRE CE QUE J'AI PAS DIT, J'ADORE DBZ. Mais bon, les Dragon Ball c'est abusé.
Pour conclure, ne passez pas à côté de FMA. C'est toute une expérience que je ne sauras décrire et c'est sans peine qu'il se hisse dans mes mangas préférés. Allez, à plus les gens.
